Parole de Coach – Maxime Chaillet

Quand l’intelligence de jeu rencontre la rigueur d’un coach exigeant et bienveillant.

On est allé à la rencontre d’un de nos utilisateurs : Maxime Chaillet, ancien joueur de National 3, aujourd’hui coach des seniors R1 du FC Bondues. Il incarne cette nouvelle génération d’éducateurs exigeants, connectés et en perpétuelle évolution. Voici son regard.

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1.⁠ ⁠Maxime, tu as eu un parcours de joueur au niveau National 3 : qu’est-ce qui t’a donné envie de passer de l’autre côté, sur le banc ?
👉 « Je n’ai pas entraîné pendant mon parcours de joueur. Même en tant que joueur, j’étais déjà très attiré par l’aspect tactique, l’analyse, la construction d’un plan de jeu. À la fin de mon parcours, j’ai senti que j’avais envie de transmettre, d’avoir un impact plus global sur un groupe. Et aujourd’hui, je me développe sur le côté coach en essayant toujours de rester joueur mentalement, afin de bien anticiper les réactions des publics actuels très exigeants et consommateurs. »

2.⁠ ⁠À Bondues, tu diriges un groupe seniors en R1. Quels sont, selon toi, les leviers pour faire progresser un groupe adulte dans un championnat aussi exigeant ?
👉 « La clé, c’est la rigueur et la cohérence. À ce niveau, les joueurs ont souvent des profils et des expériences très variés. Il faut créer un cadre clair, mais aussi être à l’écoute, car chaque joueur a une vie à côté. Et puis sur le plan du jeu, je crois beaucoup à l’autonomie des joueurs dans ce cadre fort. Plus le joueur est impliqué et en confiance, plus le chemin vers la performance se réduit. »

3.⁠ ⁠Quand tu prépares une semaine type, comment s’organise ton travail ? Et à quel moment intervient Coach360 dans cette préparation ?
👉 « En général, je fais ma planif’ sur le week-end, après le match. Je dégage les axes de travail en fonction de la prestation, des données du match, des analyses vidéo. Ensuite, je prépare mes séances, et là Coach360 m’aide énormément : je peux visualiser, ajuster, tester plusieurs variantes d’un même exercice, tout en gardant de la cohérence avec mes objectifs. J’ai centralisé tous mes contenus dessus maintenant, ce qui me permet d’avoir ma propre base dans le temps et un suivi global sur l’entraînement. »

4.⁠ ⁠En tant qu’ancien joueur, tu as sûrement été confronté à plein de méthodes d’entraînement. Qu’est-ce que tu essaies d’apporter de différent, aujourd’hui, dans ta façon de coacher ?
👉 « Je crois que la grande différence, c’est dans la posture. J’ai connu des coachs très directifs, voire rigides. Je le suis, mais j’essaie d’impliquer les joueurs dans le projet, de leur donner les clés. Ça passe par des échanges, des explications, de la transparence. Et puis je suis très exigeant sur l’intensité, la discipline tactique, mais sans brider la créativité. Le but, c’est qu’ils prennent du plaisir à bien faire les choses et à faire aussi des choses qu’ils n’aiment pas de base – comme le travail défensif ou le pressing. »

5.⁠ ⁠Quand tu utilises Coach360, est-ce que tu t’en sers seul ou avec ton staff ? Et est-ce que c’est un outil que tu vois utile aussi en seniors ?
👉 « Je m’en sers surtout seul pour l’instant, mais j’en parle beaucoup avec mon staff et les éducateurs. Ce n’est pas un outil que pour les jeunes, loin de là. En seniors, on a aussi besoin de méthode, de supports, de contenus clairs. Et pour préparer une causerie ou visualiser un principe de jeu, une image vaudra toujours 1000 mots. »

6.⁠ ⁠Tu as le BEF, tu es dans une logique de formation continue : est-ce que des outils comme Coach360 peuvent faire partie, selon toi, du futur accompagnement des éducateurs ?
👉 « Complètement. Aujourd’hui, la formation ne s’arrête pas au diplôme. On doit sans cesse se remettre en question, s’adapter, innover. Avoir un outil qui permet d’expérimenter, de structurer, de visualiser, c’est essentiel. Coach360, c’est le parfait exemple : cela met de la méthode et un formalisme sans enfermer dans un modèle. Et les jeunes coachs comme les plus expérimentés peuvent y trouver leur compte. »

7.⁠ ⁠Pour finir : dans le foot, qu’est-ce qui te fait vibrer aujourd’hui ? Qu’est-ce que tu cherches à transmettre à ton équipe ?
👉 « Ce qui me fait vibrer, c’est le sentiment d’un groupe qui vit bien, qui est connecté sur le terrain. Voir des intentions collectives, des éléments et attitudes avec et sans ballon ressortir dans le jeu et dans la personnalité foot de mon équipe. Et j’essaie de transmettre une vraie culture du jeu : pas juste défendre ou courir, mais comprendre, sentir, anticiper. Le foot, c’est d’abord une histoire d’intelligence collective. J’étais un joueur qui avait toujours envie de performer, je souhaite que tous mes joueurs s’approprient cette mentalité. »

8.⁠ ⁠Quel coach t’inspire ou t’a inspiré, que ce soit dans le monde amateur ou pro ?
👉 « Un entraîneur est un DRH selon moi. Il y a évidemment toute la dominante technique et sa déclinaison au quotidien, mais aussi et surtout la capacité à articuler positivement staff et joueurs dans la quête de la réalisation d’objectifs communs. En cela, j’adore Carlo Ancelotti : il est inspirant et dégage, malgré son autorité naturelle, une extrême bienveillance avec les siens. »

9.⁠ ⁠Et dans 5 ans, tu te vois où, idéalement ?
👉 « Je suis heureux au FC Bondues qui a énormément grandi en peu de temps. Ce que je cherche, c’est un cadre où je peux m’exprimer, faire progresser un groupe, continuer à apprendre de chacun. Le niveau est une chose, mais l’environnement, la dynamique humaine et technique, c’est ce qui compte le plus pour moi à ce moment de mon parcours. L’idée pour moi est aussi de transmettre un jour l’équipe à un éducateur aligné sur le projet du club. Mon profil large me destine aussi aux fonctions de manager général ou directeur sportif. »

🙏 Merci Maxime pour ton partage d’expérience, ta vision du jeu et ton engagement. Chez Coach360, on est fiers de t’accompagner au quotidien.

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