Le football, c’est des automatismes, des valeurs… et beaucoup de travail.
Responsable projet sportif – Gallia Lucciana (N3) | BEF en cours
- Peux-tu te présenter rapidement et nous raconter ton parcours dans le foot ?
J’ai débuté très jeune, et dès l’âge de 12 ans j’ai intégré un centre de formation. J’ai eu la chance d’évoluer à Montpellier puis à Lyon, à l’époque où le club dominait la Ligue 1. J’ai terminé ma formation au Grenoble Foot 38, où j’ai pu m’entraîner avec les pros et vivre mes premières expériences au bord du terrain en Ligue 2.
Ensuite, j’ai joué en National, N2, N3, et j’ai même été international français chez les jeunes.
Aujourd’hui, je suis depuis 4 ans en binôme sur le staff de l’équipe N3 du Gallia Lucciana, dont je pilote également le projet sportif global. Je suis en VAE pour valider le BEF, avec l’objectif d’aller vers le DES et occuper à terme un poste de numéro 1. - Quel est ton style de coach, ta philosophie de travail au quotidien ?
Je suis un passionné de tactique, très attaché au jeu de position, à l’intelligence avec et sans ballon. Je m’appuie beaucoup sur la vidéo, et je suis un adepte des répétitions : gammes, courses, placements…
L’idée, c’est de créer des automatismes qui libèrent les joueurs en match.
Ma référence, c’est Guardiola. Il ne se contente pas de structurer le jeu : il pousse ses joueurs à penser différemment. J’essaie de transmettre ça, avec un discours positif et une exigence quotidienne. - Tu insistes beaucoup sur la relation humaine. C’est important pour toi ?
C’est même la base. Je suis très proche de mes joueurs. On parle foot, mais aussi vie perso. J’ai besoin de sentir mes joueurs impliqués et écoutés.
Et c’est pareil dans le staff : on forme une équipe. Il faut être cohérents, alignés, solidaires. C’est la seule manière de bâtir un collectif fort et durable. - Tu as aussi une activité professionnelle à côté du foot. Comment tu gères cet équilibre ?
Je suis responsable du parc automobile Europcar en Corse depuis 12 ans, avec entre 6 000 et 8 000 véhicules à gérer. C’est un poste exigeant, qui m’a appris à manager, anticiper, organiser.
Je retrouve beaucoup de ces compétences sur un terrain. Ce double rôle m’aide à prendre du recul, à mieux gérer les dynamiques de groupe. - Depuis quand utilises-tu Coach360 et pourquoi avoir franchi le pas ?
Je l’utilise depuis quelques semaines. J’ai rapidement été convaincu par la richesse du contenu et la simplicité d’utilisation.
C’est à la fois une source d’inspiration, un gain de temps, et un vrai outil de structuration. - Quels outils ou fonctionnalités t’aident le plus dans ton quotidien de coach ?
Le catalogue d’exercices est une mine d’or : il me permet de varier mes séances, tout en gardant de la cohérence avec mes objectifs.
J’apprécie aussi la possibilité de partager avec d’autres coachs, ou d’organiser un travail collaboratif à l’échelle du club. Je vais d’ailleurs utiliser la fonction “groupe club” pour mieux harmoniser tout le foot à 11. - Concrètement, qu’est-ce que ça a changé dans ta manière de préparer ou d’animer tes séances ?
Coach360 m’a apporté plus de clarté, plus de cohérence et plus de fluidité.
Je structure mes cycles rapidement, je peux ajuster mes contenus en fonction des besoins… et surtout, je gagne du temps.
La collaboration avec le staff est aussi facilitée : tout est plus simple à partager. - Est-ce que ça t’aide aussi dans ton rôle de responsable du projet sportif ?
Clairement. Coach360 m’aide à poser un cadre pédagogique solide.
On mutualise les contenus, on trace une vraie ligne directrice, et on aligne les éducateurs. Ça favorise la progression collective et ça renforce la cohérence du club. - Qu’est-ce que tu cherches à transmettre à tes joueurs au-delà du terrain ?
Je veux leur transmettre des valeurs fortes : engagement, autonomie, rigueur.
Je leur dis souvent : les répétitions créent l’habitude. Il n’y a pas de réussite sans effort.
Mon but, c’est de former des joueurs plus intelligents… mais aussi de meilleures personnes. - Quel coach t’inspire ou t’a inspiré, que ce soit dans le monde amateur ou pro ?
Guardiola, bien sûr. Pour son exigence intellectuelle, sa rigueur dans le jeu de position, et sa manière de pousser ses joueurs à réfléchir. - Et dans 5 ans, tu te vois où, idéalement ?
Mon objectif est clair : prendre les rênes d’un projet ambitieux, en tant que coach principal en N2 ou N1, ou intégrer un staff pro.
Je veux continuer à progresser, à transmettre, à accompagner des groupes. Le niveau est important… mais le cadre humain et technique compte encore plus pour moi.
